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Pour ces gens
Il y a ceux qui se promènent
très tard, quand le ciel s'est fermé,
Ceux qui rêvent dans les cafés,
Somnambules de la lumière.
Il y a ceux qui sont perdus,
Qui cherchent sur les bords du fleuve
Une Ariane au coeur de veuve,
A qui donner plus que son dû.
Il y a ceux qui désespèrent,
Que l'ombre tourmente et qui n'ont,
Pour rassurer leur coeur sans nom,
Que le feu noir d'un réverbère.
Ceux qui vont s'asseoir sur un banc
Pour épier la vie nocturne,
Les affamés, les taciturnes,
Les sans-amour, les sans talent...
E tous ces gens forment la chaîne
D'un espoir dont on ne dit rien:
Les hommes sont comme les chiens,
Ils attendent du jour qui vient,
Une caresse qu'ils comprennent.
Luc Decaunes
Inconvenances - 2000
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FLORILÈGE DE POÉSIES ET DE CHANSONS
présenté le 25 avril 2009 à la salle des Arcades de Belmont de la Loire.
JOURNÉE DE LA POÉSIE
L'association les Amis de Luc Decaunes était présente à la journée de la poésie, du livre et de la chanson, samedi 24 mai 2008 de 10 h à 18 h dans la salle municipale
de Cours La Ville ( 69 )
Cette journée était organisée par l'Ecritoire d'Estieugues.
EXPOSITION 2008
L'exposition s'est tenue au syndicat d'initiative de Belmont du 5 au 27 avril
Vernissage de l'exposition le samedi 5 avril 2008
.
L'ANNÉE 2008 DÉJÀ BIEN LANCÉE
Jean-Marc Sarnin révèle l'existence d'un mémoire de maîtrise écrit par Jean Daniel Parrenin datant de 1968 sur la revue " Soutes 1935-1938", revue poétique, créée par Luc Decaunes, où ont été publiés Jacques Prévert, Louis Aragon, Paul Eluard, Louis Guillaume, Albert Aigueparse, Tristian Tsara, etc.
L'association a pris contact avec M. Parrenin habitant Cherbourg (Manche) et ce dernier nous a fait parvenir son manuscrit (180 pages dactylographiées), qui se révèle être l'unique exemplaire existant en France. Deux copies de ce mémoire ont été retranscrites dont l'une sera archivée, l'autre étant mise à la disposition des membres de l'association ou d'étudiants voulant travailler sur l'oeuvre de Luc Decaunes. L'exemplaire original a été renvoyé à son auteur après une remise en état par un relieur de Saint-Denis de Cabanne (Loire).
Les démarches auprès des écoles de Belmont sont positives. Des livres ont été remis aux enseignants des deux écoles qui ont fait travailler leurs élèves sur la poésie de Luc Decaunes: apprentissage de poésies, panneau sur l'auteur, etc. pouvant être exposés lors des manifestations.
TOUSSAINT 2007
Dépot de fleurs sur la tombe de Luc Decaunes
RETROSPECTIVE 2007
Les Belmontais ne se sont pas trouvés très nombreux pour venir rendre hommage au poète local, Luc Decaunes ce samedi 28 avril. Une quarantaine tout au plus.
Pourtant, l'association "Les Amis de Luc Decaunes" créée en janvier 2007 avait préparé une rétrospective très complète et richement documentée.
L'hommage
L'hommage à Luc Decaunes a commencé par un recueillement et un dépôt de fleurs sur la tombe du poète au cimetière de Belmont. Une vingtaine de personnes, membres de la famille, amis de Luc Decaunes, mais aussi des anciens voisins ont entendu quelques phrases de recueillement, la lecture de 2 poèmes dont l'un écrit par Mme Decaunes née Andrée Lacote à son mari Luc. Une minute de silence fut observée, puis le cortège, parmi lequel le fils de l'écrivain, Frédéric Decaunes (né en 1962) se rendit à pied à la salle des fêtes des Arcades où une rétrospective se déroulait.
La rétrospective
A l'aide de grilles, aimablement prêtées par la Médiathèque de la Loire de Montbrison (42) et de vitrines amenées du musée de l'école 1930 de Belleroche (42), les livres écrits par Luc Decaunes et des documents de sa vie étaient présentés au public.
Exposition de quelques uns de ses ouvrages.
On trouvait sa machine à écrire, sa malle SNCF, des manuscrits, des lettres d'écrivains (René Char, Blaise Cendrars, etc), des documents sur le TEP, sur la période radiophonique de Luc Decaunes (1953-1958) à Dakar au Sénégal chez son ami Léopold Sédar Senghor.
Machine à écrire de Luc DecaunesA 15h30, les membres de l'association ont retracé au public, parmi lequel on reconnaissait M. Defaye, conseiller général du canton, M. Vallas, maire de Belmont et Mme Chetail, conseillère municipale, mais aussi de nombreux familiers du poète comme M. Commère, l'enfance, « l'entrée en poésie » et la période douloureuse mais poétiquement fructueuse des cinq années de captivité de Luc Decaunes. Les chapitres de cette évocation étaient entrecoupés de poèmes de l'auteur lus par des poètes membres de l'association, comme Anne Poiré, Sandrine Bernard, Christian Perez ou Gilles Cherbut. Ce fut un régal pour les oreilles tant les lecteurs ont su exprimé la force de la poésie de Decaunes qui ne ressemble à aucune autre, nue, directe, lumineuse.
Si les années de la naissance du poète (1913) à son départ pour Dakar (1953) ont été évoquées lors de cette rétrospective, il reste pour 2008, les années 1954-2001 à retracer, ce qui implique une lecture et une synthèse approfondies des archives, des cahiers et des notes de l'auteur. Un travail de fourmi pour les membres de l'association « les amis de Luc Decaunes » qui restent très motivés et qui souhaitent faire partager la poésie de l'auteur avec le plus grand nombre, en particulier les enfants des écoles.
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Voici les métiers que LUC DECAUNES a exercé, de gré ou de force,
plus ou moins épisodiquement, au cours de sa vie
1931-1932 Employé de bureau (à 600 AF par mois)
1932-1938 et 1948-1952 Instituteur
1932-1934 Animateur sportif et culturel, dans une école de plein air
1935-1938 Directeur de revue littéraire « Soutes »
1936-1938 et 1945-1946 Journaliste-reporter
1934-1938 Conférencier
1939 Secrétaire-dactylographe de bureau militaire
1939-1940 Terrassier de la Défense Nationale et aussi bucheron
1940 Jardinier (de juin à octobre)
1940-1941-1942 Magasinier et Grainetier
1941-1942 Eboueur (hiver)
1942 Foussoyeur (hiver)
1942 Manoeuvre de fonderie (été-automne)
1942 Démouleur de fonderie, conducteur de pont roulant
1942 Scieur de métaux sur machines
1943 Charbonnier – blanchisseur
1943 Aide meunier – aide maraîcher
1944 Casseur et tailleur de pierre – spécialiste en pavés
1944 Ouvrier dans une usine d'armement allemande
1944 Tailleur de pierre
1945 -1982 Auteur radiophonique
1945 Chroniqueur d'hebdomadaire
1946 –1982 Critique littéraire
1946 –1948 Enquêteur-rapporteur pour enquêtes d'épuration après la guerre
1949 Démarcheur en publicité
1953 –1958 Metteur en ondes de radio
1953 -1982 Producteur de radio
1953-1955 Directeur de troupe radiophonique
1953 -1966 Organisateur de festivals
1956 Producteur-animateur de magazine féminin radiophonique
1953 –1974 Directeur d'acteurs
1957-1958 Directeur de chaîne de radio
1959-1961 Enquêteur socio-pédagogique
1962-1965 Rédacteur en chef de publication pédagogique
1962-1982 Directeur de collection culturelle
1963-1987 Rédacteur en chef de journal culturel
1963-1967 Enquêteur culturel à la radio
1963-1975 Animateur culturel sur scène de théâtre
1959-1964 Reporter-photographe
1963-1978 Auteur de montage poètique pour la scène
1974-1988 Diseur pour récitals poètiques
1956-1988 Musicologue-analyste musical
1981-1983 Conférences – récitals
1981 Chanteur a capella à la radio
1928-1983 ECRIVAIN
1928-1983 COMPOSITEUR DE CHANSONS
(condensé fait par Claude-Henri Marchand)
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2 janvier 1913: Naissance à Marseille (13)
1917 : Sa mère lui apprend à lire
1923: il entre au lycée de Toulouse
1925: il monte lui-même un récepteur de radio à galène.
1926: premiers poèmes et premières proses
1927: joue du violon et compose ses premières mélodies
1928: il apprend le violon avec un violoniste de cinéma
1929: il est reçu à la première partie du baccalauréat
1930: termine deux romans, “Souffrir” et “Lazare”. Réussi son baccalauréat. Publie ses premiers poèmes.
1931: il écrit un nouveau roman et deux pièces de théâtre. Il s'installe en novembre à Paris.
1932: il entre dans l'enseignement comme instituteur-suppléant.
1933: poèmes en prose du “Coeur légendaire”. Il écrit un roman qui restera inachevé “L'usine”
1934: il écrit les premiers chapitres de “Jacques et les comparses”. Mort de son père à l'hôpital de Villejuif.
1935: il fait paraître la revue Atalante. Il fait partie de la chorale des professeurs de chant de la ville de Paris. Découvre les surréalistes. Edite en décembre le premier numéro de Soutes.
1937: publie dans Soutes “La vie sauve” et “Adresse aux intellectuels”. Rencontre Cécile Eluard.
1938: publie le dernier numéro de Soutes d'avant-guerre. Il écrit les poèmes de “L'indicatif présent ou l'Infirme tel qu'il est” et “Le feu défendu”. Epouse Cécile Eluard. Il part au régiment et commence un roman-feuilleton inachevé.
1939: Régiment. Il écrit les poèmes en prose de “La sourde oreille”. Le livre “A l'oeil nu” est édité par Ballard. Luc Decaunes monte à Fourmies un “spectacle aux armées”.
1940: Guerre et prisonnier. il commence d'écrire “Les idées noires”. Il écrit et monte une farce “Le docteur Tatin”.
1941: Prisonnier. Fragments de “La vie intime” dans Le Figaro.
1942: Prisonnier. Le livre “Le Camphre et l'Amadou” est publié aux cahiers de Rochefort. Il écrit une pièce de théâtre “La rose cardinale”, dont le manuscrit sera perdu.
1943: Prisonnier. Il fait passer le manuscrit “Le Coeur en ordre” à P. Bouloc. Il commence “Les Rêves et la misère”. Bachelard lui inspire “L'Eau amoureuse”.
1944: Prisonnier. Les Cahiers du Rhône publient “L'Air Natal” poèmes de captivité.
1945: Prisonnier puis libéré par les américains. Rapatrié, en mai, par avion à Marseille. Divorce d'avec Cécile Eluard. Entre aux Cahiers du Sud, est reporter au journal Ce Soir. Première émission à la radio.
1946: il fait publier “Le Sens du mystère” poèmes en prose, “L'Amour lui même” chez L'Arche, “Batailles dans la neige” aux Cahiers du Sud, “Victoires de Matisse” chez Pierre à Feu. Amitié avec Léopold Sédar Senghor. Nombreuses émissions radiophoniques, poétiques et littéraires. Il entre au Conseil supérieur d'enquête de l'Education Nationale. Laffont édite son roman “Les Idées Noires” et les Editions Fontaine sortent “La Sourde oreille”.
1947: Les Cahiers du Sud publient “La Fée de Luna-Park”. Adaption radiophonique de “La Condition Humaine”. Il écrit “Poèmes militants” illustrés par André Graciès. Projet de publication de “L'Amour sans preuves” illustré par Matisse.
1948: Son émission “Cartes blanches” lui vaut des démélés avec la censure. Il reprend alors un poste dans l'enseignement. Collabore à Paru.
1949: Projets de départ en Afrique. Les Cahiers du Sud publient “Arthur Rimbaud ou le Jules Verne de la poésie”.
1950: Les Ed. Laffond publie “Je ne regrette rien”. Pierre Seghers lui demande un “Baudelaire” pour sa collection Les Poètes d'Aujourd'hui.
1951: il écrit “Le Droit de regard”, poèmes illustrés par Paul Charlot chez Seghers.
1952: Demande une affectation outre-mer. Les éditions Seghers publient “L'Amour lui-même” et son “Charles Baudelaire”. Parution de la nouvelle série de Soutes.
1953: Arrivée à Dakar, affectation à la radio et campagne de presse hostile. Organise le premier festival artistique et culturel de Dakar. Second numéro du nouveau Soutes. Adaptation en 45 épisodes du “Compte de Monte-Cristo”. Fonde la troupe radiophonique du Théâtre sans visage et monte “Intermezzo” et “L'Annonce faite à Marie”.
1954: La mère de Luc Decaunes meurt le 15 août. Les éditions Seghers sortent son “Arthur Rimbaud ou le Jules Verne de la Poésie”.
1955:il fonde le Centre africain d'études critiques. Pour la radio fédérale, il part en France effectuer une série sur les festivals dramatiques en France.
A Paris, il rencontre Andrée-Claude Lacôte, originaire de Belmont-de-la-Loire. Mariage en décembre 1955.
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L'HISTOIRE DE LUC DECAUNES
Né le 2 janvier 1913 à Marseille (Bouches du Rhône), Luc Decaunes fut instituteur à Paris. Il sera ensuite homme de radio, journaliste, organisateur de festivals, tout en s'intéressant vivement à la musique et à la chanson.
Mais, il est avant tout connu pour son oeuvre littéraire prolifique, comme étant l'auteur de 22 recueils de poésie, auteur de romans, de biographies (celle de Charles Baudelaire est remarquable) et de 7 anthologies.
Luc Decaunes fréquenta les surréalistes, notamment Louis Aragon, Tristan Tzara et Paul Eluard, dont il fut le gendre en épousant sa fille Cécile. Il fut aussi, en 1936, le fondateur de la revue littéraire « Soutes ». A la fois poétique et polémique, littérairement d'avant-garde et politiquement révolutionnaire, elle répond à un besoin dans cette France du Front Populaire, des occupations d'usine, des congés payés où retentit bientôt la tragédie espagnole et les prémices du fascisme qui déchirera l'Europe.
UNE OEUVRE PROLIFIQUE
Dés son premier recueil paru en 1938 « L'indicatif présent » ou « L'infirme tel qu'il est » (publié avec une eau forte originale de Picasso) jusqu'à son dernier « Mea Culpa » paru en 1997, l'oeuvre de Luc Decaunes restera celle de la vie et du vécu.
Luc Decaunes qui fut publié dans la grande collection « Poêtes d'aujourd'hui » aux éditions Seghers écrira donc sa vie, ses pensées, ses combats pendant 60 ans.
Dans son oeuvre, on retrouve l'enfance difficile de Luc, l'homme aux nombreux amours, le Decaunes africain (Léopold Sedar Senghor fut son ami proche), l'homme de théâtre (Jean Vilar, Jean Cassou, Guy Retoré, le théâtre de l'Est parisien), le poête (il côtoie Picasso, Aragon, Eluard, Cendrars, René Char, Durrenmatt, etc), l'homme de télévision et de radio, etc.
LE RETOUR À BELMONT
café du bon coin - Belmont
Il épouse Andrée Lacôte, fille d'un cafetier-restaurateur de Belmont-de-la-Loire, le 21 décembre 1953 à la mairie du 20ème arrondissement de Paris. Andrée est institutrice, elle a vingt cinq ans. Lui vient d'avoir 40 ans, l'âge où la vie recommence. Andrée sera sa médiatrice. C'est une enfant du peuple comme lui, aimant la solitude comme lui, passionnée de culture, de lecture, de théâtre. Par dessus tout, elle est d'une droiture, d'une loyauté, d'une exigence intérieure si exceptionnelles qu'il voit en elle la préfiguration de la femme sans préjugés, sans superstitions et maîtresse de son destin.
C'est elle qui le fera s'installer à Belmont en 1959 où il viendra se ressourcer, écumant les expositions et les théâtres de Rhône-Alpes. De longues promenades dans les chemins forestiers lui apporteront inspiration et sérénité. Il séjournera 42 ans à Belmont.
UN GRAND ÉCRIVAIN REPOSE À BELMONT DE LA LOIRE
Le mardi 13 juin 2006, la dépouille mortelle de l'écrivain Luc Decaunes a été transférée de Paris au cimetière de Belmont où il a été enterré dans une sépulture appartenant à la famille de sa femme.
Beaucoup de Belmontais ont croisé un homme cultivé, sans toujours savoir que c'était un écrivain célèbre qui a marqué la littérature du 20ème siècle. Les plus jeunes doivent savoir qu'il a résidé au hameau de Panneton à Belmont, de 1959 à 2001, année de sa disparition.
L'ASSOCIATION « LES AMIS DE LUC DECAUNES »
Plusieurs personnes de Belmont s'intéressant soit au patrimoine, soit à la culture, soit au tourisme cherchaient depuis 7 mois une formule pour à la fois honorer cet écrivain qui repose au cimetière de Belmont, pour réparer une indifférence d'un demi-siècle et pour utiliser son image comme un patrimoine.
Après 7 mois de réflexion, de rencontres diverses et d'études de cas semblables, la formule d'une association loi 1901 a paru la formule la plus adaptée.
C'est pourquoi une association appelée « Les Amis de Luc Decaunes » a été créée le 14 janvier 2007 à Belmont. Le conseil d'administration a élu parmi ses membres un président, M. Jean-Marc Sarnin; un vice-président, M. Christian Perez; un secrétaire, M. Claude-Henri Marchand; une trésorière, Mme Micheline Lecocq. Présents lors de cette assemblée générale constitutive, Frédéric Decaunes, fils de l'auteur, et Gabriel Lacôte, beau-frère de l'auteur, ont accepté d'être présidents d'honneur de la nouvelle association.
Réunion le 14.01.07 à Belmont de la Loire pour la constitution de l'association.
De droite à gauche:
Mme Lacote (Belle soeur de Luc Decaunes).
M Gabriel Lacote (Beau frère de Luc Decaunes).
M Fréderic Decaunes (Fils de Luc Decaunes).
et des membres de l'association.
Les amis de Luc Decaunes
Mairie
42670 BELMONT DE LA LOIRETél: 06 08 88 17 20
les.amis.de.luc.decaunes@aliceadsl.fr
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